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Kalam, terme d’origine persane, signifie le pinceau ou la brosse et « kari » la main. Le kalamkari est un art pictural traditionnel de l'Andhra Pradesh (Inde du Sud). Les dessins sont réalisés à la main, sur une toile de coton, à l’aide d’un bambou taillé, le kalam, muni d’un petit réservoir contenant la teinture végétale.
Les thèmes évoqués sont généralement tirés de la mythologie hindoue, de la nature, de la vie quotidienne. Les pièces présentées ci-dessous ont le paon pour fil conducteur. Oiseau solaire, il est le joyau des jardins des Maharajas, des rois et du paradis. Pour les Indiens, il est également le présage des pluies à venir lorsqu’il déploie sa queue en éventail.
Le kalamkari est un art pictural traditionnel de l’Andhra Pradesh (Inde du Sud). Kalam, terme d’origine persane, signifie le pinceau ou la brosse et « kari » la main. Les thèmes évoqués sont généralement tirés de la mythologie hindoue, de la nature (fleurs, animaux) et de la vie quotidienne. Les dessins sont souvent réalisés à la main, à l’aide d’un bambou taillé, muni d’un petit réservoir contenant la teinture végétale. Les dessins peuvent être également sculptés sur des planches de bois pour être ensuite imprimés sur la toile de coton. Les teintures utilisées sont toujours d’origines végétales ou minérales et les toiles qui reçoivent les motifs sont toujours en coton.
Les couleurs
Les couleurs ci-dessous, par leur mélange dans des proportions variables et sans cesse changeantes, il en ressort autant de nuances qu’il est difficile de décrire. L’origine naturelle des teintures et le mélange des couleurs donnent à ces tissus une beauté réussie.
Le rouge alizarine (ou rouge écarlate)
L’alizarine est une matière colorante rouge. Elle est obtenue à partir de la racine de la garance des teinturiers, une plante vivace de la famille des Rubiacées, ou par synthèse chimique à partir d’un sous-produit non toxique du goudron de houille (charbon). Cette synthèse offre un pouvoir tinctorial cent fois supérieur à celui de plante. Les fils teints avec ce colorant, lorsqu’il est correctement mordancé, développent une belle couleur écarlate.
Le rouge alizarine est le seul colorant synthétique utilisé dans les étoles de cette collection.
Le rouge brique
Ce colorant est extrait de la délicate plante grimpante Rubia cordifolia (ou Manjishta non populaire indien). Ce colorant produit diverses nuances de pêche ou de rouge, en fonction de la teneur en minéraux des eaux locales.
Le jaune
Cette couleur est obtenue à partir de la croûte externe du fruit de la grenade mélangée avec du myrobolan, une variété de pruniers donnant des fruits riches en tanins. Il permet également de teindre le coton en noir.
Le noir ou anthracite
Pour obtenir un noir profond qu’aucun noir chimique ne peut égaler, les fils sont d’abord mordancés avec du myrobolan et ensuite plongés dans un bain de teinture contenant un mélange de fer rouillé et de sucre de canne fermenté.
L’indigo
L’indigo, ou un bleu violacé contenant des nuances de carmin est extrait par fermentation ou ébullition des feuilles et des tiges de l’indigotier (indigofera tinctoria). Pour obtenir un indigo clair, les fils de coton sont plongés trois fois dans des cuves contenant la teinture en fermentation ; pour obtenir un indigo foncé, l’opération est renouvelée jusqu’à l’obtention de la profondeur recherchée.
L’indigo vert
Le vert, couleur secondaire, est obtenu par le mélange du jaune et du bleu, deux couleurs primaires.
Les fils sont d’abord teints en jaune pour être ensuite plongés dans un bain d’indigo. Le jaune est un jaune d’agrumes fabriqué à partir de l’écorce externe de la grenade mélangée à du myrobolan, l’indigo est extrait des feuilles de l’indigotier.
Le gris vert
Le gris vert est obtenu par un mélange subtil de peaux de grenade, de myrobolan et de noir naturel.
Les pièces de tissus présentées dans cette collection ont pour caractéristiques d'appartenir à la famille des kalamkari. Le kalamkari est un art traditionnel d'impressions sur étoffe de l'Andhra Pradesh (Inde du Sud). Les impressions sont toujours réalisées à la main, au tampon de bois, ou lorsqu'il s'agit de dessin, à l’aide d'une tige de bambou, appelée kalam, tige que l'on amincit en lui conservant son écorce, avant de lui adjoindre un réservoir de chiffon contenant la teinture végétale. Les colorants utilisés sont toujours naturels.
Les six premières pièces de tissus ci-dessous sont les œuvres d'un maître imprimeur de Pedana (Andhra Pradesh). Ce sont des pièces uniques, d'authentiques kalamkari. Déjà, au XVII° siècle, la Compagnie des Indes se fournissait en kalamkari de Pedana depuis le port de Masulipatnam sur la côte de Coromandel.
La toile débarrassée de son apprêt est imprégnée d’un mordant destiné à fixer les couleurs. Ce mordant est obtenu en pilant les graines du myrobalan, grand arbre originaire de l’Inde. Avec des blocs de bois de teck sculptés, les couleurs sont appliquées à raison d’une couleur par bloc et par jour. Le travail terminé, la toile est lavée dans le courant de la rivière pour lui ôter l’excédent de mordant et de couleurs, puis elle est bouillie dans un chaudron chauffé au feu de bois pour fixer les couleurs.
L'impression des motifs sur une seule pièce de tissu nécessite l'utilisation de 15 à 20 blocs de bois et requiert un minimum d'une semaine de travail.
Le kalamkari est un art pictural traditionnel de l’Andhra Pradesh (Inde du Sud). Kalam, terme d’origine persane, signifie le pinceau ou la brosse et « kari » la main. Les thèmes évoqués sont généralement tirés de la mythologie hindoue, de la nature (fleurs, animaux) et de la vie quotidienne. Les dessins sont souvent réalisés à la main, à l’aide d’un bambou taillé, muni d’un petit réservoir contenant la teinture végétale. Les dessins peuvent être également sculptés sur des planches de bois pour être ensuite imprimés sur la toile de coton. Les teintures utilisées sont toujours d’origines végétales ou minérales et les toiles qui reçoivent les motifs sont toujours en coton. Tous les tissus que nous proposons à la vente ont été imprimés aux tampons de bois, avec des couleurs végétales et minérales, dans des ateliers traditionnels d’Hyderabad et de sa région.
Les kalamkari ci-dessous sont imprimés sur du coton issu des villages proches des ateliers de fabrication. Ils sont de deux types : le coton « khadi » et le coton dit traditionnel. Le coton khadi (ou kalamkari khadi) est un tissu dont tout le processus, du filage au tissage, est réalisé à la main ; le coton traditionnel (ou kalamkari handloom) est un tissu dont le filage est réalisé mécaniquement et le tissage à la main. Le khadi est un peu plus épais que le coton handloom (de 120 à 140 g/m² contre 80 à 90 g/m²). Cette différence peut expliquer en partie la différence de prix.