Pour réaliser un ajrak, on commence par laver le tissu de coton blanc, le blanchir et l'assouplir avec un mélange d’huile, de carbonate de soude et de bouse de vache fraiche (la bouse fraiche est un agent blanchissant). Le tissu est ensuite trempé dans une solution de myrobolan pour faciliter la fixation des mordants sur la fibre de coton. C'est après l'étape du mordançage, étape qui permet d'ouvrir la fibre de coton aux colorants, que commence la décoration de la pièce de coton.
Le motif floral à gauche nécessite l'utilisation de 4 tampons de bois, appliqués successivement.
Sur notre pièce de tissu toujours blanche, d'une longueur minimum de 8 mètres, l'imprimeur, à l'aide d'un premier tampon de bois, commence par déposer une réserve, c’est-à-dire une pâte faite de gomme (tree gum) et de chaux, afin d'empêcher la teinture à venir de se déposer sur les parties ainsi réservées. Dans notre motif floral, la réserve est appliquée sur les parties hautes de la fleur (les parties toujours blanches sur le motif de droite). Notre tissu est ensuite plongé dans un bain de teinture jaune. Après séchage au soleil, la réserve enlevée laisse apparaitre à nouveau la couleur blanche du tissu. Avec un deuxième tampon de bois, l'imprimeur appliquera le contour de la fleur. Ce contour, de couleur ocre brun, épousera à son sommet la partie blanche mise en réserve. Avec un troisième tampon, l'imprimeur remplira de vert le motif floral. Avec un quatrième tampon, il surimprimera d'une touche d'indigo la partie supérieure de la fleur déjà teinte en vert. À noter que le quatrième tampon de bois est la réutilisation du premier, celui qui a servi à apposer la réserve. Son dessin est identique, le bleu épousant le blanc lorsque les deux couleurs se superposent exactement. Les décalages dans l'assemblage des couleurs montrent à l'évidence que la réalisation d'un ajrak est le fruit d'un travail manuel, comme de tous les tissus imprimés au tampon de bois.
Les couleurs
Le jaune est obtenu en mélangeant du curcuma (plante herbacée rhizomateuse) et de la peau du fruit de la grenade, le vert en ajoutant de l'indigo naturel au jaune, et l'ocre orangé en utilisant de la garance ou une fermentation de bois de sappan dont la particularité, comme la garance, est de teindre les textiles en rouge.
Notes liminaires :
19,00 €
Prix final, frais de port non compris1
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20,00 €
Prix final, frais de port non compris1
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20,00 €
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20,00 €
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20,00 €
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20,00 €
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20,00 €
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20,00 €
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20,00 €
Prix final, frais de port non compris1
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24,00 €
Prix final, frais de port non compris1
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Les feuilles de bétel ont des propriétés toniques (elles facilitent la digestion), elles sont anti-inflammatoires, expectorantes (elles dégagent les voies respiratoires) et antiseptiques (elles contribuent à traiter les infections). Elles s’administrent par voie orale (mâchées ou en infusion) pour rafraîchir l’haleine et éviter les indigestions. Elles préviennent le diabète et les troubles hépatiques. Elles sont aussi utilisées pour prendre en charge la fièvre, les douleurs articulaires provoquées par les rhumatismes ou l’arthrite, les douleurs dentaires et les bronchites. Certaines personnes les inhalent pour soulager les maux de tête et les migraines.
Proche du poivre, le bétel est originaire de Malaisie et d’Inde. Son fruit (noix d’arec) et ses feuilles sont consommés depuis plus de 4 millénaires, surtout en Asie du Sud-Est. Au Vietnam, il est omniprésent pendant les mariages. En Malaisie, les hôtes offrent des noix et des feuilles de bétel à leurs invités. Le palmier à bétel pousse également dans certaines régions d’Afrique (notamment à Madagascar) et dans les Antilles. Il est employé depuis longtemps dans la médecine ayurvédique pour son effet aphrodisiaque.
Notes liminaires (rappel) :